En novembre 2021, Canadians for a Civil Society, en partenariat avec le Département des sciences politiques (Faculté des arts) de l’Université de l’Alberta, la Chaire de recherche du Canada sur la politique de la citoyenneté et des droits de la personne et le Centre d’études constitutionnelles, a organisé conjointement une conférence nationale en ligne. La conférence a réuni des universitaires, des professionnels de la politique, des artistes et des membres de la communauté pour explorer l’héritage de la Charte des droits et libertés. La conférence comprenait des conférences principales de la très honorable Beverley McLachlin (The Hurtig Lecture) et de Robyn Maynard (The University of Alberta Lectureship in Human Rights), ainsi que trois journées complètes de panels universitaires et deux ateliers artistiques.
Ce site Web, qui contenait autrefois le programme de la conférence et les informations relatives à l’inscription, a été réorienté vers la présentation de ce qui s’est passé lors de la conférence et le partage des divers résultats et publications qui en sont issus. Nous vous encourageons à parcourir le site pour découvrir les vidéos, les enregistrements graphiques et les autres ressources qui constituent les actes de la conférence. Vous pouvez naviguer à travers les pages du site via les onglets ci-dessus (notez qu’il y a plusieurs pages supplémentaires sous l’onglet More+) ou vous pouvez naviguer directement vers certains des résultats de la conférence en cliquant sur les boutons ci-dessous.
Le thème de la conférence, intitulé ci-dessus, vise à explorer les expériences du Canada en matière de développement sociétal au cours des quatre dernières décennies, découlant de la Loi de 1982 sur le Canada et de sa première partie, la Charte canadienne des droits et libertés.
Nous partons du principe que l’expérience canadienne peut offrir des leçons aux autres pays, et même à l’action collective multilatérale sur la scène mondiale, pour trouver un avenir viable à l’humanité après le fléau COVID-19 et ses conséquences.
Nous envisageons une conférence publique qui rassemble de manière unique des universitaires, des praticiens et des groupes communautaires afin de comprendre et d’évaluer le rôle joué par la Charte pour contribuer à la citoyenneté canadienne par le biais des droits individuels et collectifs — et de mieux comprendre la contribution canadienne pour répondre à l’appel de Nelson Mandela en faveur d’une nouvelle culture politique, pour faire des droits de la personne un mode de vie.
Nous examinerons les éléments clés d’une société civile — y compris, mais sans s’y limiter, les droits de la personne, l’alphabétisation, l’État de droit, les perspectives économiques significatives et le respect mutuel — qui encourage la collaboration, la coopération et la coexistence, au sein des nations et entre elles.
Notre objectif est d’explorer les possibilités et les défis qui émergent de la prise en compte de l’engagement (continu) du Canada envers quatre générations distinctes, mais non mutuellement exclusives, de droits de la personne : 1) les droits de première génération (droits civils et politiques); 2) les droits de deuxième génération (droits sociaux et économiques); 3) les droits de troisième génération (droits culturels cohésifs, y compris les droits des peuples autochtones); et 4) les droits de quatrième génération (droits relatifs à l’environnement). Ensemble, ils constituent les éléments essentiels de la justice sociale et d’une culture de la paix, nichés dans le cadre des droits de la personne en tant que mode de vie.
Une autre considération essentielle est la justice écologique et environnementale, car la pandémie de COVID nous oblige à réexaminer complètement notre existence mutuelle sur la planète.
L’un des thèmes centraux de la conférence sera l’exploration d’une compréhension canadienne émergente selon laquelle nous sommes tous des peuples de traités, capables de partager cette terre grâce à des accords du 19e siècle entre les Premières Nations et la Couronne. En effet, ce thème central de réconciliation imprégnera nos réflexions sur le partage de la planète dans un monde post-COVID.
Comme résultats tangibles, nous prévoyons de nombreux documents qui reflètent les connaissances et les expériences des organisations de la société civile, des praticiens et des universitaires (y compris un livre universitaire, des enregistrements numériques, des notes de synthèse, etc.) Ces documents permettront d’améliorer la compréhension, la réflexion et le travail des éducateurs, des chercheurs, des décideurs et des législateurs dans les années à venir.
Cette conférence et les résultats escomptés s’appuient sur le succès de Canadians for a Civil Society, qui a organisé trois conférences sur le thème Building Empathy, Conquering Apathy (« Développer l’empathie, vaincre l’apathie »), et sur la réputation de longue date de l’Université de l’Alberta, qui est l’une des principales universités de recherche du Canada engagée dans le bien public.
L'Université de l'Alberta reconnaît respectueusement qu'elle est située sur les terres du Traité 6, lieu de rassemblement traditionnel pour de nombreux peuples autochtones dont les Cris, les PiedsNoirs, les Métis, les Sioux des Nakotas, les Iroquois, les Dénés, les Ojibwés/Saulteaux/ Anichinabés, les Inuits et bien d'autres encore, dont les histoires, les langues et les cultures continuent d'influencer notre communauté si vivante.